- solex
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solex [ sɔlɛks ] n. m.• v. 1945; de Vélosolex, marque déposée♦ Cyclomoteur de conception particulièrement simple.
● Solex nom masculin (nom déposé) Cyclomoteur de conception simple, commercialisé à partir de 1946.⇒SOLEX, subst. masc.[Le plus souvent avec une majuscule] Cyclomoteur de conception très simple, de la marque de ce nom. La production [de pneus pour deux roues] subit le contrecoup de chute rapide des ventes et donc de la fabrication des bicyclettes, de moins en moins utilisées, même avec un moteur, comme le solex (Industr. fr. caoutch., 1965, p. 44). Durant trois décennies, sœur Gabriel sillonna également les rues du quartier de la cathédrale, chevauchant son « Solex » dans les premiers temps, puis dans sa petite voiture R 4 pour apporter soins et réconfort aux malades (L'Est Républicain, 18 sept. 1986, p. 604, col. 2).— P. ext. Cyclomoteur de petite cylindrée. Je roule, sans but, des kilomètres, le solex tout chaud et pétaradant entre mes jambes (A. SARRAZIN, La Traversière, 1966, p. 92).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1916 Solex (B. officiel de la propriété industr. et comm., marque déposée le 18 août 1916, n ° 166 388: Solex [...] des engins de locomotion et plus particulièrement des motocyclettes et bicyclettes, des accessoires desdits engins); 1945 Vélosolex (ibid., marque déposée le 31 mai 1945, n ° 371 844: Vélosolex [...] motocycles, motocyclettes, bicyclettes à moteur); 1965 (Industr. fr. caoutch., loc. cit.). N. de marque déposée, prob. formé du rad. sol- (du lat. solus « seul ») et de la finale -ex très répandue dans la lang. publicitaire (cf. GALLIOT 1955, p. 278).solex [sɔlɛks] n. m.ÉTYM. V. 1945; abrév. du n. de la marque déposée Vélosolex.❖♦ Cyclomoteur de la marque Vélosolex (→ Mobylette, autre marque), d'une conception particulièrement simple (moteur au-dessus de la roue avant et entraînant celle-ci par l'intermédiaire d'un galet en contact direct avec le pneumatique).0 Après le parloir je roule, sans but, des kilomètres, le solex tout chaud et pétaradant entre mes jambes, jusqu'à ce que la fatigue et le soleil fassent danser le paysage (…)A. Sarrazin, la Traversière, p. 92.
Encyclopédie Universelle. 2012.
